Situation d’urgence sanitaire à Diffa

Un véritable défi pour l’Etat et ses partenaires

La double crise sécuritaire et humanitaire qui sévit dans la région de Diffa est une situation qui devient de plus en plus inquiétante pour l’Etat et ses partenaires. Depuis le 6 février 2015, date du début de cette crise sécuritaire couplée à la crise humanitaire que connait la région à nos jours, plusieurs conséquences sanitaires ont été engendré.

Pour rappel, la question sécuritaire que vit la région du bassin du lac Tchad ayant provoqué un afflux massif de réfugiés, de déplacés et de retournés dans la région de Diffa a beaucoup contribué à la dégradation du système de santé déjà fragile dans la zone. A cela est venu s’ajouter d’autres nouveaux besoins dans le domaine de la santé du fait de la crise sécuritaire dégradante.

Comme la plupart des régions autres pays du bassin du lac Tchad, touchées par la crise sécuritaire, au Niger, la région de Diffa souffre particulièrement des conséquences graves provoquées par l’insécurité suivi des effets des aléas climatiques (inondation, sécheresse et rareté des pluies).

Pour faire face à cette situation, l’Etat du Niger et ses partenaires se battent pour amoindrir les conséquences sanitaires dans la région de Diffa. C’est ainsi que, l’Etat du Niger a doté les hôpitaux et les CSI de la région avec des médicaments conséquents afin de faire face à la situation. Aussi, un des géants des partenaires du Niger à savoir l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fait de l’appui à la gestion de l’urgence sanitaire à Diffa une de ses priorités afin de venir en aide aux populations meurtries déjà par les affres de l’insécurité.

Egalement, beaucoup d’autres acteurs humanitaires se battent au côté de l’Etat dans la région de Diffa en vue de contribuer à la prise en charge de la gestion sanitaire en apportant des dons de tout genre (médicaments, matériels roulants, des kits sanitaires etc) afin d’éviter d’autres conséquences graves préjudiciables à la population victime de la crise sécuritaire.

Enfin, il est nécessaire de relever qu’un important appui a été fait par les organisations non gouvernementales œuvrant dans le domaine sanitaire, aux populations de la région victime de la crise sans oublier les différentes campagnes de vaccination (la rougeole, la poliomyélite, Hépatite B etc) qui ont eu lieu.

Globalement, on peut retenir qu’en dépit de la persistance de la crise sécuritaire dans la région de Diffa, l’Etat et les partenaires ont pu maitriser la prolifération de la crise sanitaire en l’empêchant de se développer pour le grand bonheur de la population.

 

                                                     Marah Mamadou

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