La vie chère est un phénomène d’ordre économique qui se caractérise par une augmentation des prix des produits de première nécessité et une diminution de capacité, du pouvoir d’achats de consommateur. Lorsque la crise de la vie chère persiste, elle a pour conséquence une guerre, un conflit social important, une situation économique et financière difficile. En Afrique comme dans les restes pays du monde, les conditions de vie se dégradent de plus en plus provoquant des conflits, parfois même de guerres civiles.
Déjà classé dernier de toutes les nations sur terre, le train de vie d’un citoyen nigérien est nettement inférieur à la normale. Imaginer un pays où le citoyen ne dépense pas un euro en moyenne par jour.
cas de Tahoua
En cette période de crise financière qui persiste depuis fort longtemps, s’ajoute une obligation fiscale lourdement imposée. Il s’agit de la loi des finances 2018 adoptée par le parlement nigérien dans le seul but de piller encore les pauvres citoyens que nous sommes. En effet, cette loi a prévu les taxes sur tous les produits y compris ceux de première nécessité. Elle prévoit également la perception d’impôt sur les plus-values de cession immobilière à l’occasion de l’établissement des actes d’un pourcentage nettement élevé au taux normal reconnu. La mise en exécution de cette loi ne sera pas sans conséquence. A ce moment précis, la couche la plus concernée est entrain de vivre les plus graves difficultés observées au cours de ces dernières années. Les prix de tous les produits et services ont augmenté, d’où la marche des sociétés civiles et les syndicats dans les différents chefs-lieux de région. Ici dans la région de Tahoua, la population a dès et déjà manifesté leur colère contre non seulement le gouvernement qui a présenté un telle projet de loi, mais aussi l’assemblée nationale qui l’a voté. Aussi un autre facteur rendant la vie chère aux jeunes gens de Tahoua est sans nul doute le chômage sous toutes ses formes. Face à cette situation la population de l’Ader se demande quel rôle doit jouer la société civile nationale et internationale ?
