legumes zinder

Région de Zinder Des produits maraîchers visibles sur les marchés et un peu partout sur les rues

Ces derniers temps, des produits maraîchers sont visibles un peu partout dans tous les coins et recoins de la capitale de damagaram. Il s’agit des produits comme : la tomate dont le prix de tasse est de 225f ; le prix de la salade varie en fonction de besoin de l’acheteur et il y en a pour 50f, 100f, 150F etc ; le kilo de la pomme de terre se vend à 350f ; le prix de la tasse de niébé est de 750f ; la tasse du sorgho est vendue à 350f et celle du mil à 450f.

P-de terre -zinder

L’abondance de ses produits sur les différents marchés de la ville de Zinder et sur les voies publiques s’explique par le fait que la région a reçu d’importante quantité de pluie cette année. Aussi, l’Etat et ses partenaires, dans le cadre de la politique gouvernementale sont venus en soutien aux producteurs. A cela, s’ajoute le fait aussi que, la saison froide reste et demeure, la période la plus propice aux cultures maraîchères dans le pays.

Cela dit, à côté des productions locales, il y a également des arrivages des produits maraîchers (tomate, piment) en provenance du Nigeria qui sont un peu partout dans la capitale de Damagaram. Du coup, cela permettra aux populations un accès facile à leur droit. Cela contribue également à maintenir les prix des produits à niveau moins élevé.

Les produits sont bien disponibles sur les marchés et les prix sont abordables, donc accessibles aux populations. Un autre aspect non moins important est que les produits qui sont disponibles sur les marchés et un peu partout sur les rues de Zinder répondent aux besoins, habitudes et traditions culturelles des populations locales. Dans le cadre du droit à l’alimentation, ces exigences sont hautement importantes.

Il est important de retenir que les prix des produits maraîchers, par rapport à la même période de l’année 2018, restent plus ou moins stables. Malheureusement, jusqu’à présent, l’offre est inférieure à la demande qui reste croissante. C’est pourquoi, la région reste aussi en partie dépendante des produits venant du Nigeria à la lumière des autres régions du Niger.

C’est pourquoi, il est urgent que le gouvernement avec le soutien de ses partenaires prenne des dispositions idoines afin de soutenir les efforts des producteurs en vue de répondre à la forte demande des populations. Il est bien possible que les marchés du Niger soient alimenté uniquement par des produits locaux si des mesures sont prises.

Une fois que ce minimum est garanti, il revient à l’Etat de tout mettre en œuvre afin de s’abstenir de porter atteinte au droit à l’alimentation des citoyens en posant des actes de quelques natures que ce soit (obligation de respecter). Aussi, l’Etat a le devoir de protéger les citoyens contre les agissements d’un tiers qui tente d’obstruer ce droit. Enfin, l’Etat doit avoir un droit de regard sur les marchés en régulant les prix sinon il y a risque d’abus des commerçants.

En somme, il est un truisme de rappeler que le Niger est l’un des pays du Sahel qui est constamment confronté à la crise alimentaire et nutritionnelle. Pour ce faire, il revient à l’Etat de se doter d’une bonne politique publique en matière du droit à l’alimentation d’une part, et de disposer en même temps, d’un plan de soutien clair en faveur des populations pour la période de soudure afin de soulager les souffrances des personnes les plus démunies.

                           

           Hassanou Malam  Sani

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