par l’UEMOA à Gatawani Kaina et Gatawani Beri. Dans la commune de Tounouga
Les périmètres à vocation monoculture riz ont été victimes des inondations depuis 2012, les infrastructures n’étant pas disponibles, les périmètres n’ont pas effectué de mise en valeur.
Sous l’appui des partenaires comme la banque Mondiale à travers le PGRC / DU et la KFW à travers le projet PRPIP, les périmètres sont en réhabilitations.
Depuis les inondations de 2012, la mise en valeur des périmètres de la région a concerné les sept (7) périmètres du dallol qui sont des périmètres à polyculture
Ainsi, dans la région de Dosso, l’Etat a réalisé quatorze (14) aménagements hydro-agricoles, deux (2) aménagements sont en cours de réalisation par l’UEMOA à GatawaniKaina et GatawaniBeri dans la commune de Tounouga et les partenaires au développement (PRPIP par
KFW , PGRC par Banque mondiale, LUX-DEV) ont réhabilité sept (7) aménagements hydro-agricoles affectés par les inondations de 2012 occasionnées par la montée des eaux du fleuve Niger.
La réalisation des aménagements hydro-agricoles, leur réhabilitation en cas de catastrophes et l’accompagnement des populations dans la mise en valeur de ces dits aménagements hydro-agricoles sont des initiatives louables tant de la part de l’Etat que des partenaires au développement. En effet, ces initiatives sont à saluer, car elles participent activement à la réalisation du droit à l’alimentation et à la souveraineté alimentaire.
Tout en reconnaissant des efforts fournis par l’Etat et les partenaires au développement, il y a quelque part des insuffisances à souligner. En effet, sur 611,92 hectares exploitables, seulement 81,77 hectares ont été exploités en 2018 soit 13,36%, cela témoigne d’une exploitation très limitée du périmètre des différents aménagements hydro-agricoles de la région de Dosso. A ce niveau, on peut se poser la question de savoir pourquoi l’Etat et les partenaires au développement n’arrivent pas à appuyer les exploitants pour mettre en valeur au moins 75% des 611,92 hectares exploitables du périmètre des différents aménagements hydro-agricoles et particulièrement les femmes. Aussi, le nombre d’exploitants traduit une sorte de discrimination à l’égard des femmes, 167 femmes sur 2165 exploitants, soit 7,70% des femmes.De plus, le retard dans la réhabilitation des sept (7) aménagements a mis à rude épreuve la réalisation du droit à l’alimentation. Enfin, les exploitants sont confrontés à d’énormes difficultés car, non seulement ils n’arrivent pas à exploiter la superficie prévue, mais aussi ne récoltent pas toujours la superficie réalisée.
Cette situation s’explique par plusieurs raisons comme l’insuffisance d’irrigation suite à la vétusté du matériel, les maladies ou ennemis des cultures, les inondations etc…
Dillé WOULTRAN
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