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Sécurité alimentaire au Niger: L’ADDC met en garde contre la circulation de riz impropres à la consommation

Face à la recrudescence des alertes régionales relative à la circulation de riz de mauvaise qualité dans la sous-région, l’Association de défense des droits des consommateurs (ADDC-Wadata) est sortie de sa réserve et lance l’alerte.

En effet, dans un communiqué qu’elle a rendu public et dont le 6 janvier dernier, l’ADDC-Wadata avait mis en garde contre le fait que la plupart du riz importé que nous consommons vient de bateaux flottants qui ratissent les ports des côtes ouest-africaines. En cas de mévente, ces bateaux arrivent dans nos ports de desserte que sont les ports de Tema, Lomé et Cotonou.

Le dernier cas en date, est selon l’association, celui très précisément, du Navire, Océan Princesse MJ, arrivé récemment au port de Lomé, en provenance de Conakry où il a déchargé du riz de bonne qualité, avant de passer avec quelques 20 000 tonnes de riz d’origine birmane, impropre à la consommation.

Ce riz, selon Mamane Nouri, président de l’association de défense du droit des consommateurs, a été acheté par une société togolaise, mais le bateau se trouve actuellement aux larges du port de Lomé où des investigations sont en cours.

Nonobstant cette affaire, l’ADDC Wadata, qui reçoit ses alertes d’organisations sœurs de la sous-région, membres de l’Union africaine des consommateurs (UAC) et du Conseil régional de la consommation de la CEDEAO, appelle les consommateurs à la prudence, de même que les importateurs, quant au choix du riz qu’ils importent et qu’ils vendent aux particuliers.

Elle en appelle d’autant plus à la prudence qu’au Cameroun, une société de distribution, à savoir, la société Africa Food Distribution a été épinglée pour la vente des riz de marque Broli et Armanti, tous deux de qualités douteuses.

Au vu de tous ces constats, l’ADDC-Wadata a également interpellé les ministères en charge du contrôle de la qualité des produits de consommation, en l’occurrence, les ministères de la Santé, de l’Industrie, de l’Agriculture, de l’Elevage et du Commerce, et les engage à tout mettre en œuvre pour préserver la santé des consommateurs.

Elle exhorte, en outre, les plus hautes autorités du pays à activer, sans délais, le processus de contrôle de conformité des produits avant leur importation au Niger et ce, comme le font les pays comme le Nigeria, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana et bien d’autres.

 

                                                                         Seydou Assane

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