images- dnpgcca.ne

Une situation alimentaire et nutritionnelle difficile

Des mesures doivent être prises en faveur des couches vulnérables dans la région de Maradi

Selon les résultats d’analyse du cadre harmonisé 2018 de document du Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires et de la Cellule de Coordination du Système d’Alerte Précoce qui a traité de la situation alimentaire et nutritionnelle, il ressort pour le cas de la région de Maradi un total de 58 760 personnes (octobre à décembre 2018) qui sont en situation difficile et qui ont de besoin d’assistance.

Le résultat de cette enquête qui date du mois de novembre 2018 a été porté à la connaissance du public le 20 décembre 2018 à la suite d’une réunion de coordination qui a regroupé plusieurs acteurs venant d’horizons divers.

Selon toujours les conclusions issues de l’analyse du cadre harmonisé, les nombres de personnes qui seront en situation difficile passera de 58 760 en 2018 à 143 126 personnes entre juin et août 2019 si l’on y prend des mesures urgentes et conséquentes à temps.

Les causes de cette insécurité tirent leurs sources des épisodes sèches au cours de l’hivernage 2018 combinées aux facteurs structurelles de baisse de la fertilité des sols et aux attaques des ennemis de cultures ont engendré des déficits de production agricole dans certains départements malgré l’excèdent globalement signaler au niveau national.

Des déficits fourrager par endroits, la récurrence des événements aigus tels que les inondations, la hausse des prix des produits alimentaires de base et la baisse des prix des petits ruminants dans certaines zones sont entre autres des éléments de causalité limitant la disponibilité et l’accès aux aliments des ménages pauvres et très pauvres. La tension sécuritaire, dans le Lac Tchad, au Nord Tahoua et dans la zone du Liptako Gourma (région de Tillabéri), crée des incertitudes sur le fonctionnement des marchés locaux et contribuera à la détérioration de la situation alimentaire et nutritionnelle et des moyens d’existence.

Pour faire face à cette situation, des recommandations globales ont été faites à l’endroit du gouvernement et de ses partenaires dans ce document :

-apporter une assistance alimentaire et nutritionnelle immédiate aux 58 760 personnes qui sont en crise pendant la période d’octobre à décembre 2018 ;

-reconstituer les stocks de sécurité alimentaire en organisant les achats institutionnels en fin des récoltes ;

-Mettre en œuvre de manière précoce l’opération « vente des céréales à prix modéré » dans les zones critiques de déficit de production et les zones sous état d’urgence ;

-Accélérer l’approvisionnement des boutiques en aliments bétails dans les zones à faible production fourragère ;

-Garantir la disponibilité des semences de qualité dans les zones critiques de déficit de production qui pourraient perdre leurs semences de base ;

-Renforcer l’accès humanitaire dans les zones sous tension (nord et ouest Tillabéri, nord Tahoua et autour du   bassin du Lac Tchad) ;

-Renforcer les capacités de résilience des populations ;

-Accélérer l’ouverture des bandes pare feux dans les zones de bonne production fourragère.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *