Favoriser l’accès à une alimentation saine, nutritive et suffisante
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Albadé Abouba, également président du Comité interministériel de l’examen de la Stratégie Faim Zéro, a remis officiellement, vendredi 21 décembre dernier, au Premier ministre Brigi Rafini, le document portant Stratégie Faim Zéro au Niger, sur lequel lui et son équipe ont planché.
C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au Cabinet du Premier ministre et qui consacre la remise à la disposition du gouvernement et de ses partenaires, d’un outil pour atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) 2 et bien entendu, ses cibles spécifiques.
En remettant le dit document au Premier ministre, le ministre Albadé a néanmoins pris le soin de préconiser que cette revue soit « revisitée », « pour mieux intégrer les cibles et indicateurs de l’Agenda 2030, adoptée en 2015 par les pays membres de l’Organisation des Nations unies, dont le Niger ».
En effet, de ce point de vue, il faut rappeler que l’ODD 2 vise à éliminer la faim, à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et la promotion de l’agriculture durable d’ici 2030, comme l’a si bien rappelé le président du Comité interministériel.
En prenant la parole à son tour, le Premier ministre Brigi Rafini a rappelé que ce document est d’autant plus important que l’objectif Faim Zéro est un axe central de la politique de développement du pays.
Aussi, a assuré le Premier ministre Brigi Rafini, ce document sera soumis très bientôt au gouvernement pour examen et adoption.
Ainsi, toujours selon Brigi Rafini, une fois adopté et mis en œuvre à partir du début 2019, cette stratégie, « va inexorablement nous conduire vers l’atteinte de l’objectif Faim Zéro et d’une manière générale à l’ODD 2 des Nations Unies… »
Rappelons que le 10 décembre dernier, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Albadé Abouba avait procédé, dans la même veine, au lancement du rapport final de l’Etude sur le coût de la faim au Niger. Une étude qui a estimé les coûts annuels associés à la nutrition, chez l’enfant, à 289,7 milliards de Fcfa.
Il a, à cette occasion, justifié l’adoption, le 15 novembre dernier, de la Politique nationale de sécurité nutritionnelle qui, selon lui, vise notamment, « à mettre les enfants nigériens dans des conditions qui leur permettraient de devenir des adultes pleinement épanouis, en bonne santé et productifs ».
