Dans la région de Maradi, notamment sur le périmètre irrigué aménagé de Djirataoua, plusieurs femmes se battent de manière quasi permanente dans la production et la commercialisation du moringa. C’est une activité qui est assez florissante et nourrit plus ou moins bien car le moringa est aimé par beaucoup des populations.
Produit très consommé dans la région de Maradi, la production du moringa est faite de manière individuelle par certaine femme ; mais aussi, par les groupements des femmes de la région. Par exemple, le groupement Anfani faisait ce travail il y a cela quelques années et arrive tant bien que mal à satisfaire la demande des populations au niveau de Maradi.
Les femmes mettent en valeur des terrains très fertiles qui leur procure une cinquantaine de tasse (tias) de moringa estimée à quelques 5 sacs de 100 kg séché. Ensuite, la tasse de moringa est vendue aux à 750f et le sac tourne au tour de 6 000 à 6 500f. Tout calcul fait, il ressort un chiffre d’affaire qui avoisine les 90 000f par mois pour les femmes.
Il arrive malheureusement des périodes ou les productions réalisées par les femmes sont attaquées par les ennemis de la culture. C’est qui, du coup joue sur la vente effective des produits. Aussi, il importe de rappeler que, même les productions atteintes par la mauvaise pluviométrie sont traitées et servent à l’alimentation des animaux.
Il est un truisme de rappeler que beaucoup des populations aiment et utilisent car selon eux, il renferme énormément des vertus. Ces derniers sont entre autres : vertus nutritionnelles sont nombreuses. Le moringa est composé à 30% de protéines et à 15% de fibres. Il contient également des phytonutriments, de la vitamine B en grand nombre, des vitamines A, C et E, des minéraux comme le magnésium, le potassium, le fer et le calcium et des acides aminés.
L’association Alternative Espaces Citoyens (AEC) à travers son programme « Observatoire droit à l’alimentation et souveraineté alimentaire » accorde une place de choix à l’autonomisation des femmes en générale et celles vivants en milieu rurale en particulier. C’est pourquoi, une attention particulière est accordée par AEC à toutes les activités réalisées par les femmes en vue de contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.
