sacs de mil

Distribution gratuite ciblée des vivres dans la Région de Tillabéry

Une opération qui soulage les populations

 A l’instar des autres régions du pays,  les populations de Tillabéry éprouvent d’énormes difficultés dans l’accès à la nourriture surtout pendant la période de soudure. C’est pourquoi l’Etat, avec l’appui de ses partenaires a procédé à la distribution gratuite ciblée des vivres afin d’atténuer les souffrances des plus vulnérables. Le tableau ci- dessous,  présente la situation des zones bénéficiaires de cette distribution, celle des ménages touchés par département et par communes et un point sur le  tonnage reçu par phase.

Département

Communes

Population Touchée

Nombre de ménages

Tonnage /Phase en Tonne

Abala

Sanam

10 500

1 500

150

Abala

10 500

1 500

150

Total

21 000

3 000

300

Bankilaré

Bankilaré

10 500

1 500

150

Total

10 500

1 500

150

Tillabéri dép

Anzourou

4 200

600

60

Sakoira

4 200

600

60

Total

8 400

1 200

120

Tera

Gorouol

8 400

1 200

120

Mehanna

7 000

1 000

100

Total

15 400

2 200

220

Filingué

Filingué

8 400

1 200

120

Tondikandia

8 400

1 200

120

Total

16 800

2 400

240

Say

Say

5 600

800

80

Tamou

5 600

800

80

Guéladjo

5 600

800

80

16 800

2 400

240

Ouallam

Ouallam

7 000

1 000

100

Total

7 000

1 000

100

Torodi

Torodi

7 000

1 000

100

Makalondi

5 600

800

80

12 600

1 800

180

Ayerou

Ayerou

8 400

1 200

120

Inatès

10 500

1 500

150

Total

18 900

2 700

270

 

127 400

18 200

1 820

Selon les témoignages de quelques bénéficiaires, la distribution gratuite ciblée des vivres  s’est bien déroulée et  a surtout contribué à soulager la souffrance des populations les plus démunies pendant la période de soudure.

Aussi, à travers une enquête effectuée par l’observatoire régional droit à l’alimentation dans la commune rurale de Sakoira, il est ressorti que cette distribution a été plus ou moins satisfaisante.

Cependant quelques difficultés subsistent. Il s’agit entre autres de l’impraticabilité des pistes menant  des centres principales vers les centres secondaires et le coût du transport des céréales, jugé insuffisant dans certaines zones (10.000 fcfa la tonne)

 

Ali Seyni Maiga

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