
Hygiène alimentaire à Dosso
- 20 août 2018
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La population exposée à de nombreux risques
Du matin au soir, devant presque tous les établissements scolaires de la ville de Dosso, il est vendu plusieurs sortes d’aliments à consommation immédiate. Il s’agit entre autres des fruits, des beignets, des galettes, du dambou (couscous de maïs)….
Il a été constaté que le même récipient peut être utilisé plusieurs fois pour différents clients sans être lavé et même au cas échéant, c’est avec la même eau qu’on fait la vaisselle.
Dans les restaurants populaires et certaines places publiques, le scénario est quasi le même. L’hygiène et la qualité des aliments est la chose la moins partagée dans ces lieux. Ce qui fait augmenter chez les clients, les risques d’intoxication alimentaire et de maladies. En effet, les cuillers, les assiettes et les tasses utilisées pour servir les clients, sont lavées plusieurs fois dans la même eau. En plus, les reliefs sont laissés aux mendiants, talibés et autres personnes démunies qui rodent aux alentours.
Pour assurer la sécurité sanitaire des aliments importés, plusieurs textes précisent les obligations des pouvoirs publics.
Le code d’hygiène des denrées alimentaires stipule en son article 59 : « les denrées alimentaires doivent être contrôlées à l’entrée comme à la sortie du pays par les services chargés de l’hygiène et de l’assainissement et les autres services techniques concernés ».
Pour traduire les obligations des pouvoirs publics en actes concrets, l’État a mis en place la Brigade de la Police Sanitaire, un service chargé de contrôler la qualité des aliments.
Un poste de contrôle physique des aliments importés est installé à la frontière pour vérifier la date d’expiration et un contrôle inopiné est effectué au niveau des marchés.
En dehors du sel qui subit un contrôle chimique, tous les autres aliments ne sont contrôlés que physiquement. Or, il peut y avoir falsification de date de péremption pour certains aliments.