Région de Tahoua: Le point sur l’état de l’élevage
- 13 mai 2018
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Entre octobre et décembre 2017, on constate une légère hausse des prix chez certaines catégories d’animaux comme les bovins, ovins, caprins et camelins et une légère baisse chez les asiens et les équins. Cette situation s’explique par une demande extérieure de plus en plus forte mais aussi à l’état de l’embonpoint des animaux en ce moment jugé satisfaisant.
Espèce | Décembre 2017 | Avril 2018 |
Bovins | 133 557f | 131 000f |
Ovins | 32 422f | 285 500f |
Caprins | 17 588f | 15 500f |
Camelins | 239 316f | 210 000f |
Le tableau ci-dessus montre une légère baisse de prix des animaux sur le marché a bétails .Cela est du au manque de stocks alimentaires pour les éleveurs eux mêmes et au manque des aliments de bétails dans les zones de pâturage mais aussi et surtout une montée des exportations vers les pays voisins en particulier le Nigéria.
Situation des pâturages
Nous avons assisté en 2017 à une installation relativement précoce de l’hivernage dans la région, couplée à une appréciable répartition des pluies dans plusieurs zones de la région qui a permis une production disponible et accessible de la biomasse aussi bien herbacée de ligneuses. Ainsi, les principales zones de bonnes production des pâturages sont localisées à Tillia, le nord et sud d’Abalak, l’ouest et le nord- est de Tassara ainsi que les zones de dépression et de vallées de Tchintabaradène. C’ est pourquoi les éleveurs des autres localités et aussi ceux de la commune de Tahoua font recours toujours au son du blé, aux tourteaux et aux graines de coton qui sont inaccessibles pour les petits et moyens éleveurs
Mohamed Abdoulaye Goumar