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Région de Dosso: Une situation pastorale critique

La région de Dosso couvre une superficie de 31 000km2 avec une population estimée à 2037713 habitants. C’est une zone à vocation agro-pastorale par excellence subdivisée en deux zones agro-écologiques : une zone agro-pastorale (Nord Doutchi et nord Loga)

Et une zone agricole (Sud Doutchi, sud Loga et les départements de Boboye, Dosso, Falmèye, Dioundiou, Gaya et Tibiri)

                                              Situation Agro-pastorale

Le bilan céréalier est excédentaire. En effet, sur 1755 villages agricoles, 715 villages sont déclarés déficitaires répartis ainsi qu’il suit :

  • 493 villages sont extrêmement et moyennement vulnérables totalisant une population de 593956 personnes ;

  • 222 villages sont faiblement vulnérables

A l’heure actuelle, les vivres sont disponibles dans les différents marchés de la Région. L’essentiel de l’approvisionnement des ménages se fait sur le marché où les différentes céréales coûtent  chères :

  • Sac de maïs : 22000 FCFA ;

  • Sac de mil : 22500 FCFA ;

  • Sac de sorgho :18000 FCFA

                                         Situation pastorale

La campagne pastorale 2017-2018 a connu une installation timide sur l’ensemble de la région en dehors de la bande sud des départements de Dosso et Gaya. Les productions fourragères sont restées toujours inférieures aux besoins du cheptel de 2009 à 2017.Le bilan fourrager fait ressortir un déficit de l’ordre de 464630TMS. Ce déficit concerne principalement les départements de Boboye (2517TMS), Gaya (81768TMS), Doutchi (227605TMS), Dioundiou (9712TMS) et Tibiri (177420TMS).

Mesures et actions entreprises par l’état et les partenaires

A ce moment, nous n’avons pas connaissance du plan de réponse prévu par le Gouvernement et les partenaires. Il faut préciser qu’au niveau de la situation pastorale, les chiffres donnés dans les différents départements ne correspondent pas à ceux  donnés au niveau régional !

L’observatoire du droit à l’alimentation et souveraineté alimentaire a  recommandé entre autres aux pouvoirs publics  de faciliter aux acteurs des OCS l’accès à l’information au niveau des services techniques , daugmenter le tonnage de vente à prix modéré et de distribution gratuite conformément à la taille de la population ; d’accorder une aide suffisante et adéquate aux populations affectées par le déficit céréalier ; de réhabiliter les routes dégradées et de construire de nouvelles , de doter les producteurs des semences améliorées à temps, créer des activités génératrices de revenus au profit des femmes et des jeunes, réaliser des nouveaux points d’eau ; et de mettre en place des magasins de stock d’aliments bétail.

                                                                       Dillé Woultran

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